RDÉE Î.-P.-É. insiste que le gouvernement de l’Île continue à appuyer le développement entrepreneurial et économique


RDÉE Î.-P.-É. insiste que le gouvernement de l’Île continue à appuyer le développement entrepreneurial et économique

Lors d’une présentation pré-budgétaire

CHARLOTTETOWN, Î.-P.-É. – le 15 février 2012 – RDÉE Île-du-Prince-Édouard Inc., le conseil de développement économique francophone provincial, insiste que le gouvernement provincial de l’Î.-P.-É. continue à appuyer et à promouvoir le développement entrepreneurial et économique « puisqu’une économie en bonne santé assure que tous les autres secteurs de la vie demeurent également en bonne santé ».

Le président du RDÉE, Martin Marcoux, a récemment livré cette recommandation, au nom du secteur entrepreneurial et économique francophone de la province, dans un mémoire soumis par écrit à la province lors de ses récentes consultations pré-budgétaires.

« Lorsque les temps économiques sont difficiles and lorsque les gens n’ont pas d’emploi, ils dépensent moins d’argent. Ils ne sont pas capables d’appuyer les événements culturels et ils ne peuvent pas s’acheter autant de voitures, de meubles, d’appareils ménagers et d’épiceries. Ce type de situation finit par coûter davantage au gouvernement aux niveaux de l’assistance sociale, des soins médiaux et ainsi de suite, » note-t-il. « Donc, n’importe le genre de coupures que doit faire le gouvernement au cours de la prochaine année, il se doit d’assurer que les entreprises de l’Île s’arrangent bien financièrement. »

M. Marcoux signale que les organismes d’affaires francophones, comme le RDÉE, la Chambre de commerce acadienne et francophone, le Conseil de développement coopératif et la Société de développement de la Baie Acadienne, furent établis non pas pour opérer à l’extérieur de la société insulaire, mais plutôt pour contribuer une valeur ajoutée à la société et à l’économie de l’Île en général.

« Le fait que nous avons une deuxième langue nous donne une attraction supplémentaire pour les touristes francophones qui visitent l’Île et pour les clients francophones d’autres provinces et pays qui voudraient faire affaire avec les entreprises de l’Île. Le bilinguisme est donc définitivement un atout indispensable dans le monde des affaires d’aujourd’hui, » a indiqué le président.

M. Marcoux signale que la contribution du secteur économique francophone à la province se compte « littéralement dans les centaines de millions de dollars » et doit donc être reconnu.

« Nous avons une très bonne éthique de travail, nous travaillons bien ensemble pour développer des projets communautaires et nous accomplissons la tâche qui est devant nous. Ce que nous vous demandons aujourd’hui, c’est de continuer à nous fournir une atmosphère économique propice à nous permettra de continuer à contribuer à notre si beau mode de vie insulaire et à notre prospérité économique. »

RECOMMANDATIONS

« Nous sommes de l’avis que le gouvernement doit continuer à appuyer les piliers vitaux de notre économie qui ont été bâtis avec tant d’effort au fils des années, » a signalé M. Marcoux.

Il recommande donc :

  • Que l’éducation, à compter de la maternelle jusqu’aux études postsecondaires et à la formation continue, dans les deux langues, demeure une priorité majeure de la province;
  • Que les programmes de stages de travail, tels PERCÉ, soit retenus afin d’encourager les étudiants postsecondaires insulaires à demeurer ou à revenir à l’Île pour faire carrière;
  • Que les nouveaux Centres d’action ruraux de la province soient maintenus et développés davantage afin de fournir des services d’appui au développement entrepreneurial et économique;
  • Que l’appui à l’industrie touristique soit maintenu en raison de son vaste rôle dans la création d’emplois et de retombées économiques;
  • Que tous les programmes conçus pour appuyer le développement coopératif soient maintenus;
  • Qu’un plus grand nombre de mesures incitatives soit mises en place pour permettre aux petites et moyennes entreprises d’agrandir et d’augmenter leurs ventes afin qu’elles puissent ainsi contribuer davantage aux impôts provinciaux;
  • Que l’immigration demeure une priorité majeure comme moyen efficace pour accroître la population insulaire et pour remplir les nombreux postes vacants et;
  • Que la Division des Affaires acadiennes et francophones soit maintenue et qu’une « Loi sur les services en français » révisée soit adoptée.

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Pour de plus amples renseignements :

Martin Marcoux
Président, RDÉE Île-du-Prince-Édouard Inc.
(902) 370-7333

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