Plusieurs moyens pratiques disponibles pour prévenir la fraude


Plusieurs moyens pratiques disponibles pour prévenir la fraude

Un tiers des entreprises sont victimes de fraude!

WELLINGTON, Î.-P.-É. – le 22 novembre 2012 – Un récent sondage de 1 000 entreprises canadiennes indique que 62 pour cent d’elles ont déjà vécu des incidents de fraude. Dans la grande majorité des cas, c’était des employés qui avaient commis ces actes; un tiers de ceux-ci étaient des employés cadres.

Selon le banquier Martin Marcoux de la Banque Royale du Canada à Charlotetown, la fraude coûte annuellement d’un à deux billions de dollars aux entreprises, organismes et municipalités. De plus, le nombre d’incidents augmenterait de 40 % à chaque année.

« Ultimement, tout le monde est affecté par ces crimes » car les entreprises victimes et les firmes d’assurance qui couvrent la fraude doivent récupérer leurs pertes en augmentant leurs prix, a-t-il mentionné lors de dîners-causeries intéressants tenus à Charlottetown le 20 novembre et à Wellington le 21 novembre.

À l’invitation de la Chambre de commerce acadienne et francophone de l’Î.-P.-É. et du Centre d’action rural de Wellington, M. Marcoux est venu livrer ces séances d’information sur la prévention de la fraude. Une quinzaine d’entrepreneurs et d’employés communautaires ont bénéficié de ses conseils.

SUGGESTIONS

« Réconciliez vos comptes rigoureusement et à chaque jour! » a-t-il insisté. « De cette façon, vous verrez immédiatement s’il y a des irrégularités et vous pourrez prendre les mesures nécessaires pour rectifier la situation. »

Il a mentionné que la loi canadienne dicte que les banques doivent rembourser à leurs clients tous achats frauduleux fait avec leurs cartes de crédit ou leurs comptes bancaires, si ceux-ci sont rapportés dans les délais prescrits par la loi. Donc, si on ne vérifie pas ses comptes de façon régulière, il est bien possible que les gens ayant subi des fraudes auront à absorber leurs pertes.

Pour éviter des pertes reliées aux transactions frauduleuses avec des chèques, « Gardez vos chèques dans un endroit sécuritaire et n’utilisez que des chèques offrant les plus hauts standards de sécurité, » recommande M. Marcoux. « Un chèque signé devient vulnérable – protégez-le comme si c’était de l’argent comptant. Même chose pour les chèques déjà encaissés. »

Il suggère aussi la mise en place d’une politique d’émission de chèques, incluant des autorisations de signatures. Il faudrait aussi avoir des procédures relatives à l’acceptation de chèques. Des politiques pour paiements en ligne sont aussi indispensables.

Le banquier suggère que diverses tâches et responsabilités vis-à-vis la comptabilité, l’émission des chèques et la vérification des livres et comptes soit divisées entre au moins deux personnes.

Il suggère également que les entreprises et organismes prennent une police d’assurance contre les pertes due à la fraude interne et externe.

Au cours des dîners-causeries, M. Marcoux a mentionné quelques cas spécifiques de fraude vus à l’Île et au Canada – évidemment tout en gardant l’anonymat des entreprises impliquées. Les participants, qui ont posé bon nombre de questions, ont également partagé leurs expériences personnelles et professionnelles en tant que victimes d’actions frauduleuses.

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BAS DE PHOTO 1 : Martin Marcoux, assis, directeur de comptes commerciaux à la Banque Royale du Canada à Charlottetown, explique des moyens de prévention de fraude à trois des participants à un dîner-causerie à Wellington le 21 novembre. Ils sont, de la gauche, Dick Arsenault d’Atlantic BioHeat, Henri Gallant d’HMS Office Supplies et Cédric Gallant du Centre de récréation Évangéline.

BAS DE PHOTO 2 : Suite au dîner-causerie sur la prévention de la fraude à Charlottetown le 20 novembre, on aperçoit, de la gauche, Geoff Allen de l’APECA, le conférencier Martin Marcoux de la Banque Royale du Canada, Émile Gallant du Carrefour de l’Isle-Saint-Jean, et Angie Cormier du projet LIENS.

Pour de plus amples renseignements :
Raymond J. Arsenault
Coordonnateur
Chambre de commerce acadienne et francophone de l’Î.-P.-É.
(902) 854-3665
raymond@rdeeipe.org