La communauté se développe un plan à diverses composantes
MONT-CARMEL, Î.-P.-É. – le 6 mai 2013 – Les gens de la région Évangéline viennent de se doter d’une vision pour un développement touristique qui comprendrait d’abord le site du Phare de Cap-Egmont et ensuite le développement du quai des pêcheurs avoisinant, l’aménagement de la plage à côté du quai et finalement l’installation de sentiers pour relier toutes ces composantes.
Lors d’une rencontre publique sur le sujet le 2 mai à Mont-Carmel, les 22 personnes présentes ont mandaté un nouveau sous-comité – composé des pêcheurs Gérald Arsenault et Robert Gallant, l’entrepreneure touristique Réjeanne Arsenault et les citoyens Louise Comeau et George Arsenault – de travailler avec un spécialiste de concepts pour concevoir des modules détaillés pour chaque volet individuel du développement proposé.
Le consultant Harvey Sawler avait proposé ce concept lors de sa récente analyse des attraits de la région Évangéline. La communauté avait auparavant suggéré toute une liste d’options pour le développement du site, mais la proposition du consultant est celle qui a davantage retenu l’attention des gens à la réunion.
La communauté a demandé l’approche par module afin de la permettre de procéder par phases.
Pour ce qui est du site du phare même, les gens ne veulent que du développement minime. Ils aimeraient bien pouvoir aménager un stationnement et charger un petit frais aux gens qui se rendent au site. Les fonds recueillis aideraient à payer les assurances et l’entretien. Les pêcheurs estiment que plusieurs centaines de voitures s’y rendent à chaque été, sans aucune publicité. Avec une certaine promotion, ce chiffre pourrait se multiplier considérablement.
Il fut suggéré que l’on pourrait embaucher un étudiant en été pour faire visiter le phare. Et si l’intérieur n’est pas propice à cette fin, on pourrait, avec permission du gouvernement fédéral, construire des marches et une plateforme d’observation sur l’extérieur de l’édifice.
Alcide Bernard a présidé la réunion au nom de l’Association touristique Évangéline. L’association s’est dite prête à préparer une demande de financement pour permettre à la communauté d’embaucher un spécialiste de concepts pour travailler avec le sous-comité au développement du concept. Cependant, l’ATE demande qu’un autre organisme (coopératif, communautaire ou privé) devienne porteur du développement.
L’an dernier, la communauté avait fait une demande à Pêches et Océans pour prendre en main le site car le gouvernement fédéral veut se débarrasser de plusieurs de ses phares. La demande a été acceptée conditionnellement. La communauté a trois ans à présenter un plan d’affaires précisant exactement ce qu’elle veut faire avec le site. Lorsque le plan sera approuvé, Pêches et Océans lui léguera le phare.
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Pour de plus amples renseignements:
Alcide Bernard
Association touristique Évangéline
(902) 854-3300