MONT-CARMEL – le 19 juillet 2021 – Ceux qui aiment rire à grands éclats à des jokes classiques, à taper du pied à de la bonne musique de violon et à chanter des belles chansons traditionnelles se feront une grande faveur en assistant au nouveau souper-spectacle « Les Filles de la factrie », qui joue à la salle paroissiale de Mont-Carmel tout l’été (du mercredi au vendredi soir).
Les 23 représentants de la CCAFLIPE, les invités spéciaux et les membres du public qui ont participé à la grande première du show jeudi dernier se sont bien amusés pendant les trois actes de la soirée. Paul D. Gallant de Les Productions Cuisine à Mémé, sa troupe et son équipe de production ont fait une très bonne job à monter ce beau spectacle divertissant et méritent tous les éloges qui leur reviennent.
L’histoire est simple : on se trouve dans une ancienne usine de transformation de poisson à Mont-Carmel. La gérante interdit les ouvriers et ouvrières de parler en travaillant. Le jokeur Wilfred (Chuck Arsenault) donne un thé « spécial » à la gérante qui la fait dormir pour l’après-midi. Les travailleurs s’amusent alors à placoter, chanter, danser et raconter des histoires humoristiques, tout en faisant un peu de travail.
COMÉDIENS COMIQUES
Ayant déjà vu les comédiens-musiciens Chuck Arsenault et Debbie Rousselle-Montgomery (dans le rôle de Zabeth, la travailleuse bossy mais lamenteuse) sur la scène depuis de nombreuses années, les gens dans l’auditoire s’attendaient à des performances de très haut calibre. Ils n’ont certainement pas été déçus !
Mais la grande découverte (ou redécouverte) de l’année fut certainement la comédienne-musicienne-chanteuse Yolande Williams ! Provenant de royauté musicale insulaire (son père est le guitariste-musicien de renom Jimmy Williams), Yolande a parfaitement interprété son personnage espiègle au gigantesque sourire, nommé Jeanine, qui ne veut que faire rire les gens avec ses jokes plates. Mais c’est bien Chuck qui livre et qui acte la joke la plus comique de la soirée – celle de la tortue torturée. Elle est bien écrasante, celle-là !
La pauvre Samantha Arsenault (dans le rôle de Sam) joue avec expertise son violon ou sa banjo dans la plupart des numéros musicaux, mais tout au long de la soirée, elle ne dit qu’un seul mot… et celui-là à plusieurs fois.
La portion musicale de la soirée, qui est éparpillée tout au long du spectacle, ramène à l’esprit les meilleurs moments de l’ancien groupe Barachois, surtout les pièces a cappella. La sélection de pièces musicales et chansons était magnifique, offrant l’occasion aux gens dans la foule à participer aux chansons à répondre. Le potpourri de chansons locales a surtout été apprécié.
En plus des danses assises, la troupe a fait appel à la gigueuse Maria Arsenault, qui avait aidé à servir le repas, à deux fois au cours de la soirée.
Le tout a généré deux encores bien mérités.
À cela s’ajoute le repas préparé par l’équipe du Chef Andrew Fisk : moules fraîches, soupe maison aux légumes, pâté au poisson et salade, puis pudding au chômeur.
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PHOTO 1 : À la première du souper-spectacle « Les Filles de la factrie » : de la gauche, Samantha Arsenault, Yolande Williams, Chuck Arsenault et Debbie Rousselle-Montgomery.
PHOTO 2 : Les comédiennes-chanteuses Yolande Williams et Debbie Rousselle-Montgomery en action.
PHOTO 3 : L’auteur-directeur Paul D. Gallant de « Les Filles de la factrie » a accueilli de la grande visite à sa première : la lieutenante gouverneure Antoinette Perry.
PHOTO 4 : La serveuse Maria Arsenault a monté sur l’estrade pour offrir quelques pas de gigue au cours de la soirée.