Technologies avancées et l’immigration la solution à la pénurie de main d’oeuvreCHARLOTTETOWN – le 11 mars 2022 – En raison d’une énorme pénurie de main d’œuvre dans la région atlantique, les employeurs devront continuer à recruter des ressources humaines d’autres pays mais devront aussi se lancer davantage dans l’automation, la numérisation et le commerce électronique, selon la ministre fédérale responsable de l’Agence de promotion économique du Canada atlantique (APECA), Ginette Petitpas-Taylor.
À seulement quatre mois dans ce nouveau rôle, en plus de l’énorme tâche de ministre responsable des Langues officielles, Mme Petitpas-Taylor de Moncton, NB, était la conférencière à un dîner d’une série de séances sur le rétablissement économique post pandémique de la Chambre de commerce du Grand Charlottetown et environs le jeudi 10 mars. Une portion de la séance était diffusée via Facebook Live.
La ministre a d’abord présenté un petit discours bilingue sur les défis qu’envisagent les employeurs et a offert quelques suggestions pour les adresser. Elle a signalé que l’APECA a investi 314 $ millions ans environ 1 000 projets dans la région atlantique, y compris 48 $ millions dans 187 projets insulaires, au cours de la dernière année. Elle a ensuite indiqué que la région prévoit avoir besoin de remplacer 120 000 postes (surtout en raison de retraites) dans un futur assez rapproché, mais que les mesures utilisées actuellement paraissent insuffisantes pour combler le besoin. Mme Petitpas-Taylor pense que le tournant vers les technologies avancées créera des postes davantage payants.
L’animatrice Kim Griffin, qui est deuxième vice-présidente de la Chambre de Charlottetown, lui a alors posé une série de questions. La ministre est souvent revenue à son point principal qu’il faut collaborer à tous les niveaux – fédéral, provincial, municipal et communautaire – pour arriver à de vraies solutions et pour assurer le rétablissement de l’économie.
Des représentants de quatre des Chambres de commerce de l’Île étaient à la table d’honneur avec la ministre.
Raymond J. Arsenault, coordonnateur d’activités de la Chambre de commerce acadienne et francophone de l’ÎPÉ, et Robert Maddix, agent de développement entrepreneurial de RDÉE Île-du-Prince-Édouard, ont eu l’occasion de rencontrer la ministre pendant quelques minutes et de l’informer sur les nombreux projets du RDÉE qui sont appuyés financièrement par l’APECA.
Elle leur a mentionné qu’elle avait récemment eu le privilège de déposer un nouveau projet de loi sur les Langues officielles en direct de Grand-Pré, NÉ, ce qu’elle et sa mère acadienne considèrent « la Terre Sainte » de l’Acadie.
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PHOTO 1 : Raymond J. Arsenault de la CCAFLIPE, à la gauche, Ginette Petitpas-Taylor, la ministre responsable de l’APECA et des Langues officielles, et Robert Maddix du RDÉE ÎPÉ, en pleine discussion.
PHOTO 2 : La ministre Ginette Petitpas-Taylor et l’animatrice Kim Griffin, pendant la période de questions diffusée sur Facebook Live.
PHOTO 3 : Après la rencontre sur le rétablissement économique, on aperçoit la ministre fédérale Ginette Petitpas-Taylor (deuxième de la droite) avec Raymond J. Arsenault de la Chambre de commerce acadienne et francophone de l’ÎPÉ, Tara Maddix de la Chambre de commerce du Grand Summerside, Lori MacGregor de la Chambre de commerce de l’Est de l’ÎPÉ et Robert Godfrey de la Chambre de commerce du Grand Charlottetown et environs.
PHOTO 4 : La ministre Ginette Petitpas-Taylor qui fait des points importants sur la collaboration.