Les ressources humaines demeurent toujours le plus grand défi des coopératives de la région Évangéline


Les ressources humaines demeurent toujours le plus grand défi des coopératives de la région Évangéline

CAP-EGMONT – le 24 octobre 2022 – Les coopératives de la région Évangéline sont généralement très contentes de leur rétablissement post-Covid, surtout au niveau des ventes (car plusieurs ont vu des augmentations), mais elles rencontrent toutes un défi de recrutement, d’embauche et de rétention des ressources humaines.

Lors d’un tour de table au Forum coopératif 2022 au Cap-Egmont le 21 octobre, les représentants coopératifs ont exprimé une frustration grandissante avec leur incapacité de trouver suffisamment d’employés pour compléter tout le travail qu’il y a à faire. Certaines coops se trouvent à embaucher moins de monde ; d’autres trouvent que la qualité de leur service ne pourra que souffrir de cette situation ; d’autres voient que la situation met plus en plus de pression (et de travail) sur les épaules des personnes qui sont en place.

Ce forum est organisé annuellement pour donner la chance aux coopératives de se rassembler pour partager leurs succès et défis de la dernière année et leurs plans pour la prochaine année. Cette année, c’est le Conseil scolaire-communautaire Évangéline, via son projet Bienvenue Évangéline, qui commanditait le forum. C’est ce commanditaire qui a fourni le conférencier de la soirée, Bruce Joshua.

INCLUSIVITÉ

Le thème de sa conférence « La valeur de l’inclusivité pour assurer la réussite des coopératives », était bien propice en vue de ce que les coopératives venaient de partager au niveau des ressources humaines.

Il a invité les coopérateurs présents à considérer différentes perspectives pour rendre leur coopérative plus attrayante pour les employés, les conseillers, les membres et les clients, en devenant plus inclusives. Son objectif était de faire réfléchir les participants sur ce qu’ils pourraient faire plutôt que de leur offrir des solutions toutes cuites.

Parmi les questions qu’il a posées :
• À qui la responsabilité de recruter les membres du CA et les employés?
• Est-ce que l’inclusion fait partie de ces conversations?
• Est-ce que la diversité fait partie des politiques?
• Doit-elle en faire partie?
• Pourquoi je voudrais être inclus et contribuer mes talents à votre coopérative?

Il a donné l’exemple d’un nouvel arrivant dans la région Évangéline qui se demande probablement les questions suivantes :
• Comment je sais que vous existez ?
• Comment je peux arriver à me sentir à l’aise à utiliser vos services ?
• Pourquoi j’aurais confiance que vous répondrez à mes besoins et à ceux de ma famille ?
M. Joshua a également parlé de la définition d’inclusivité, indiquant que cela pourrait vouloir dire les gens avec mobilité réduite, défis de vision, défis cognitifs, d’autres identités de genres, d’autres religions, d’autres ethnicités, tous les âges, etc.

Le conférencier considère que l’inclusion aide au sens d’appartenance, au succès et à la survive financière de la coopérative, au recrutement et à la rétention d’employés, à la reconnaissance des perspectives des autres, au respect des autres et à la promotion du bien-être des membres, de la communauté et de la coopérative.

Les 17 personnes présentes ont bien apprécié la conférence et ont posé beaucoup de questions.

Josée Ouellette, l’agente de soutien à la clientèle du Centre d’action rural de Wellington et Giselle Bernard, agente de développement communautaire de la Division du développement économique rural de la province, ont organisé le forum en collaboration avec le projet Bienvenue Évangéline.

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PHOTO : Au Forum coopérative 2022 au Centre Goéland au Cap-Egmont le jeudi 20 octobre, on aperçoit, assis, de la gauche, Julian Henry, nouvel employé du projet Bienvenue Évangéline, et Nick Arsenault, directeur général du Conseil scolaire-communautaire Évangéline. Dans la rangée arrière, on voit Jeannette Blaquière de la Coopérative d’artistes La Palette, Angèle Arsenault de la Coopérative Le Chez-Nous, le conférencier Bruce Joshua et Josée Ouellette du Centre d’action rural de Wellington.