CAP-EGMONT – le 14 février 2023 – Trois employés du RDÉE Île-du-Prince-Édouard – Amy Richard, Julie Gallant et Raymond J. Arsenault – ont eu l’occasion l’automne dernier de partager une version courte de leurs parcours de découverte de la valeur de leur francophonie lors d’une des rencontres régionales de la série « Les Parle-ouères » tenue au Cap-Egmont. Plusieurs autres personnes de la région Évangéline rassemblées au Centre Goéland ont également partagé leurs moments de clarté – tous devant les caméras et les lumières de l’entreprise On y va média (Geneviève Ouellette et Brent Chaisson). La vidéo de cette soirée (de 31 minutes et 34 secondes) a récemment été lancée et est affichée à https://www.youtube.com/watch?v=frJu4RyA6tM&t=271s

D’autres membres de l’équipe du RDÉE ont participé aux rencontres dans d’autres régions et sont / seront vus dans ces vidéos régionales respectives.

C’est en 2022 que la Société acadienne et francophone de l’Île-du-Prince-Édouard (SAF’Île) a lancé cette nouvelle initiative à l’échelle provinciale, qui fut financée par Patrimoine canadien. Ce projet s’est manifesté sous le thème « Impact Francophonie » et fut composé d’une série de rencontres informelles entre les dirigeants de la SAF’île et la population acadienne et francophone dans chacune des six régions de l’Île-du-Prince-Édouard. Ces rencontres, organisées en collaboration avec les six comités régionaux, visaient le rapprochement de la SAF’Île de ses membres.

Ce fut une série d’évènements pour rencontrer et prendre connaissance des parcours, enjeux et priorités des membres individuels de la SAF’Île et les autres intéressés dans les régions acadiennes de l’Île-du-Prince-Édouard. Darlene Arsenault animait les sessions.

Pour revenir à la vidéo de la région Évangéline : Quand on pense à la francophonie de notre belle province, Évangéline est le premier nom qui fait surface. Nommée ainsi par rapport au fameux mythe d’Évangéline et Gabriel, la région a pour point commun avec l’héroïne sa profonde ténacité… Seule région de l’Île dotée d’une école française suite à la réorganisation scolaire des années 1960, elle est souvent perçue comme le fier porte-drapeau de la francophonie. Au point qu’aujourd’hui, ses habitant.e.s se demandent parfois s’ils/elles ne se sont pas reposé.e.s sur ces acquis, préférant aider d’autres régions en plus grande difficulté… Avec eux, on explore la thématique de reconnaissance identitaire et les impacts positifs du français sur nos vies.