Le développement durable : une occasion de profitabilité pour les entreprises


Le développement durable : une occasion de profitabilité pour les entreprises

WELLINGTON – le 9 juin 2023 – La plupart des entreprises et des organismes prennent déjà des mesures, parfois petites, parfois grandes, pour utiliser de façon plus saine leurs ressources financières, matérielles et humaines. RDÉE Île-du-Prince-Édouard veut les encourager à s’informer davantage sur le sujet et d’adopter d’autres mesures de développement durable afin qu’ils soient prêts lorsque les gouvernements, les banques et les assurances exigeront la mise en place de telles mesures. De plus, la mise en place de telles mesures les aideront à devenir plus profitables, suggère-t-on.

C’est pourquoi Israël Poulin, coordonnateur provincial du projet « IMPACT : Vers une économie responsable et durable en Atlantique », a organisé un dîner-causerie au Centre d’action rural de Wellington le 8 juin. Cinq personnes de la communauté en ont profité.

M. Poulin a adressé le thème « Comment intégrer les critères ESG (environnement, social et gouvernance) et la durabilité dans votre stratégie pour faire croître votre entreprise ». Il a d’abord présenté quelques concepts de base et a parlé des exigences provinciales, nationales et internationales qui s’en viennent. Il a ensuite invité les participants à partager les pratiques qu’ils ont déjà en place qui touchent aux critères ESG, qu’il surnomme aussi parfois « Personne, planète et prospérité ».

Il a souligné le fait qu’on ne parle plus du développement durable exclusivement en termes de conservation de l’environnement. On y inclut aussi des notions d’épargnes de temps, d’argent et de matériaux et bien sûr des ressources humaines et de leur socialisation ; on parle aussi de responsabiliser les entreprises et les organismes pour ce qu’ils font ou ne font pas.

Le conférencier a indiqué qu’il aime beaucoup la définition suivante du développement durable (DD) : Répondre aux besoins du présent sans compromettre les générations futures. La première étape de la prise de conscience envers le DD est de réfléchir aux conséquences de ses actions et de ses décisions, mentionne-t-il, suggérant que tous devraient se familiariser avec les 17 objectifs du développement durable établis par les Nations Unies.

Une brève vidéo montrée pendant la présentation suggérait aux entreprises d’arrêter de penser que le développement durable est une dépense. C’est en fait une démarche qui ramène des épargnes et des bénéfices. On améliore son image de marque, on maximise sa productivité, on se démarque des compétiteurs, on peut attirer et retenir plus d’employés, on améliore le bien-être de l’équipe et on réduit la consommation de ressources. Les consommateurs sont davantage conscients et exigeants au niveau des pratiques du développement durable, donc on se fait une grande faveur en adoptant de telles pratiques.

PROJET IMPACT

M. Poulin a pris avantage de l’occasion pour parler du projet IMPACT, indiquant qu’au cours des trois prochaines années, une dizaine d’entreprises et d’organismes (divisés en trois cohortes) profiteront de 16 heures de formation et de 100 heures d’accompagnement individuel, selon leurs besoins spécifiques.

Le coordonnateur les aidera à faire un diagnostic de leurs opérations, les aidera à créer un plan de développement durable et les aidera finalement à mettre en œuvre leur plan. Ordinairement, d’embaucher une firme pour mener une telle démarche représenterait un investissement de 15 000 $ à 20 000 $. Par l’entreprise du projet IMPACT, ce sera gratuit.

Ce dîner-causerie coïncidait bien avec la Semaine canadienne de l’Environnement (4-10 juin) et la Journée mondiale de l’Océan (8 juin). Il fut présenté en collaboration par le RDÉE ÎPÉ, la Chambre de commerce acadienne et francophone de l’ÎPÉ et le Centre d’action rural de Wellington. Afin de prêcher par l’exemple, le dîner qui fut offert aux participants fut livré et présenté à pratiquement zéro déchets.

-30-

 

PHOTO 1 : Israël Poulin, deuxième de la gauche, coordonnateur provincial du projet IMPACT, a offert de bonnes suggestions pour le développement durable lors d’un dîner-causerie à Wellington le 8 juin. Parmi les participants à l’évènement, on comptait Lorraine Gallant et Alvina Bernard, respectivement trésorière et présidente de la Coopérative d’artisanat d’Abram-Village, et Donald Arsenault, propriétaire de LP Internet Services.

PHOTO 2: Une des diapositives indtéressantes de la présentation de M. Poulin.