Huit entrepreneurs acadiens seront intronisés au Temple de la renommée entrepreneuriale en mars 2024


Huit entrepreneurs acadiens seront intronisés au Temple de la renommée entrepreneuriale en mars 2024

ABRAM-VILLAGE – le 2 décembre 2023 – Voulant reconnaître l’œuvre de la carrière entière de plusieurs personnes d’affaires indispensables de sa communauté insulaire, la Chambre de commerce acadienne et francophone de l’ÎPÉ (CCAFLIPE) intronisera huit entrepreneurs acadiens à son prestigieux Temple de la renommée entrepreneuriale acadienne et francophone de l’ÎPÉ lors de son 22e Gala des entrepreneurs le 16 mars 2024 à Abram-Village.

Toutes ces personnes d’affaires, provenant de secteurs aussi variés que la pêche et l’agriculture jusqu’à l’installation d’antennes satellites et la scierie de bois, avaient été nominées par l’entremise du récent Concours de prix d’excellence entrepreneuriale de la Chambre. La nouvelle porte-parole de la CCAFLIPE, Janine Arsenault, a dévoilé leurs noms lors de la P’tite fête des Fêtes du 1er décembre, à la réaction très positive des quelques 100 personnes rassemblées.

« Pour se qualifier à ce prix, les candidats devaient avoir au moins 25 ans d’expérience entrepreneuriale car ce prix veut honorer des entrepreneurs ou des personnes d’affaires qui se sont distingué(e)s par leurs efforts et leurs accomplissements tout au long de leur carrière. C’est un life-time achievement award. Les personnes nominées peuvent être encore au travail, à la retraite ou décédées », a-t-elle expliqué.

« Cette année, nous avons reçu des candidatures qui rentraient dans chacune de ces sous-catégories. Tous les candidats sont absolument méritants d’un tel honneur. Le comité de sélection a donc décidé d’introniser ces huit personnes qui proviennent de sept différentes entreprises » continua Mme Arsenault. « Ces entrepreneurs recevront chacun un trophée lors de notre Gala, puis là on affichera leur photo en permanence sur le mur d’exposition du Temple dans notre salle de réunion à Wellington. »

La liste des personnes d’affaires qui seront intronisées en 2024 :

ALFRED ARSENAULT (LES FERMES URBAINVILLE) – Agriculteur de patates depuis son enfance, Alfred Arsenault a établi Les Fermes Urbainville au milieu des années ’80 et a continué de faire évoluer son entreprise de décennie en décennie. Plus de 40 ans plus tard, Les Fermes Urbainville est l’une des plus grands producteurs de patates de la province. On la compte aussi parmi les plus grands employeurs locaux. Il y a quelques années, l’entreprise a acheté l’ancien édifice Olde Barrel pour le transformer en station de lavage de patates pour ses propres pommes de terre et pour celles d’autres agriculteurs. Malgré le fait que l’entreprise ait été transférée à son fils Robert il y a déjà plusieurs années, Alfred continue toujours à y travailler presqu’à temps plein, même s’il dépasse l’âge de 80. Il répare des équipements, conduit le « combine », fait du nettoyage de terrain et fait le train de grange pour leurs vaches de boucherie. Et en hiver, il continue à déblayer la neige pour une quantité de résidences et de commerces.

FEU ÉDOUARD T. ARSENAULT (LES MAISONS DE BOUTEILLES) – Après son retour de la Deuxième Guerre mondiale, Édouard T. Arsenault devient pêcheur, métier qu’il pratiqua jusqu’à sa retraite. Il s’est aussi occupé de l’opération du phare de Cap-Egmont de 1950 à 1958. Il a aussi travaillé comme charpentier et constructeur de bateaux de pêche. Il fut l’un des développeurs du site touristique Red Rock Beach à Maximeville. Lui et son épouse Rosina ont offert un service « bed-and-breakfast » pendant quelques années. Vers le milieu des années ’60, il a contribué à l’établissement du Village pionnier acadien et du restaurant Étoile de Mer à Mont-Carmel, y travaillant aussi comme gérant pendant un certain temps. Il a aussi été l’un des fondateurs du Centre Goéland à Cap-Egmont. Ce fut pendant ses quatre dernières années sur cette terre, de 1980 à 1984, qu’Édouard a construit trois Maisons de bouteilles, redonnant ainsi vie à quelques 30 000 bouteilles et donnant un vrai coup de pouce au tourisme local. Quarante ans plus tard, ce lieu au Cap-Egmont demeure l’un des sites touristiques incontournables de l’Île-du-Prince-Édouard.

ERNEST ARSENAULT (ARSENAULT PAINTERS LTD.) – Ernest Arsenault s’est lancé en affaires avec Bud O’Brien dans les années ’70. C’est en 1977 que M. Arsenault a acheté les parts de son partenaire et a transformé l’entreprise en Arsenault Painters Ltd. La compagnie s’occupe de peindre des résidences, des blocs appartements et des édifices commerciales depuis plus de 46 ans. À mesure que ses quatre fils grandissaient, il les invitait à venir travailler avec lui ; trois de ceux-ci sont encore avec l’entreprise aujourd’hui. Ensemble, ils ont gagné une réputation impeccable pour un travail de grande qualité d’un bout à l’autre de la province. Donc en raison d’une fantastique publicité bouche-à-oreille et une liste d’attente pour ses services, l’entreprise n’a pas besoin de se promouvoir. Elle contribue quand même à une quantité de charités et commandite des équipes sportives. L’entreprise s’est toujours maintenue en bonne forme financière, y compris pendant les années de la pandémie. Même à l’âge de 81 ans, Ernest continue à travailler des pleines semaines.

FEU FRANKY ARSENAULT (LE MOULIN À FRANKY) – Après avoir travaillé comme bûcheron et de retour de la Deuxième Guerre mondiale, François (Franky) Arsenault a construit un moulin à bois – une scierie connue simplement comme « Le Moulin à Franky » – à St-Chrysostome avec l’aide de son père en 1946. Au début, on sciait des arbres qui avaient été amenés au moulin par des clients. Avec le temps, les employés ont commencé à récolter leurs propres arbres et à scier des planches et des poutres pour vendre. La réputation de l’entreprise s’est vite répandue d’un bout à l’autre de la province. Lorsqu’un incendie a détruit la scierie en 1970, Franky l’a simplement reconstruit. À mesure que les fils de Franky grandissaient, il leur donnait l’occasion de travailler dans l’entreprise famille. Quand la maladie a forcé Franky à se retirer en 1985, après 39 ans de dévouement, ce sont quatre de ces fils qui en ont pris la charge. Aujourd’hui, ses petites-filles Janine et Janelle opèrent le moulin sous le nom Arsenault Family Lumber.

JOSEPH (JOE) CAISSIE (PÊCHEUR ET EGMONT BAY SEAFOOD) – Joseph (Joe) Caissie a commencé sa longue carrière en servant comme aide-pêcheur pendant une dizaine d’année avant de devenir capitaine de son propre bateau. Au cours des 41 prochaines années, il a pêché une variété d’espèces, comme le homard, les pétoncles, le hareng, le maquereau, la morue et la plaise. Il a donc pêché pendant un total de 51 années, contribuant ainsi de grandes sommes à l’économie locale. En plus, pour une dizaine d’années, avec son fils Ronald, il a été copropriétaire et opérateur de la poissonnerie Egmont Bay Seafood et d’une boucanerie à hareng, installées en face de sa résidence à Maximeville. Au cours des années, Joe a siégé aux conseils d’administration de la Coopérative des pêcheurs l’Acadienne et du Prince County Fishermen’s Association. Après sa retraite bien méritée, il a passé une partie de son temps à assister aux festivals de bluegrass. M. Caissie demeure maintenant au foyer Le Chez-Nous à Wellington.

JOHN ET ALPHONSE ARSENAULT (J.C. DRILLING INC.) – John et Alphonse Arsenault, des frères de St-Raphäel, se sont d’abord lancés en affaires dans les années ’80 en achetant un camion-benne (dump truck) pour effectuer du travail sous contrat avec le gouvernement provincial. Ils embauchaient leur beau-frère pour le conduire pendant chaque saison, alors qu’ils maintenaient chacun un autre emploi à temps plein. Ils ont offert ce service pendant plus de 10 années, jusqu’en 1996. En 2006, ils se sont rendu compte qu’il y avait une opportunité pour commencer leur propre entreprise avec une spécialisation en forages souterrains horizontaux. En autres mots, ils creusent des tunnels dans la terre et dans la roche pour y insérer des câbles souterrains ou des tuyaux d’eaux ou d’égouts de toutes grandeurs. Trois ans plus tard, ils se sont formellement incorporés sous le nom J.C. Drilling Inc. John s’occupe principalement du creusement et de l’excavation. Alphonse, lui, s’assure que toutes les machines fonctionnent parfaitement. Maintenant prêts à prendre leur retraite, ces deux frères sont en négociations pour vendre l’entreprise qu’ils ont mis sur pieds 17 ans passés.

LÉO-PAUL ARSENAULT (L.P. ELECTRONICS) – Léo-Paul Arsenault a établi son entreprise, LPTV & Stereo, en 1981 dans le sous-sol chez ses parents pour réparer des télévisions, des radios, des stéréos et autres appareils électroniques. De là, il a loué une maison à Day’s Corner et y a déménagé son entreprise jusqu’en 1988. Ensuite, il s’est construit une maison, un atelier de réparation ainsi qu’un magasin, tous dans un seul édifice, encore à Day’s Corner. Au début, il était le seul employé, mais en ses plus de 40 ans en opération, il a fourni du travail à au-delà de 60 employés. Le secteur électronique a beaucoup évolué au fil des années ; la compétition s’est multipliée avec l’arrivée de plusieurs gros magasins de chaînes multinationales. L’entreprise, qui avait changé son nom à L.P. Electronics, s’est donc lancée dans l’installation d’antennes satellites et ensuite de service Internet haute vitesse XplorNet. Ayant préparé son fils Donald à prendre la relève, Léo-Paul lui a vendu l’entreprise en 2022. Elle continue maintenant sous le nom de LP Internet Services, avec Léo-Paul comme employé.

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PHOTO 1 : Les huit personnes d’affaires suivantes seront intronisées au Temple de la renommée entrepreneuriale acadienne et francophone de l’ÎPÉ le 16 mars prochain : assis, de la gauche, Alfred Arsenault, ancien propriétaire des Fermes Urbainville, Ernest Arsenault, propriétaire d’Arsenault Painters, Joseph (Joe) Caissie, pêcheur et ancien propriétaire d’Egmont Bay Seafood, feu Édouard T. Arsenault, constructeur des Maisons de bouteilles (représenté par sa fille Réjeanne Arsenault) ; debout, de la gauche, John et Alphonse Arsenault, co-propriétaires de J.C. Drilling Inc., Léo-Paul Arsenault, ancien propriétaire de L.P. Electronics, et feu Franky Arsenault, fondateur du Moulin à Franky (représenté par son fils Edgar Arsenault). Ils sont accompagnés par Janine Arsenault, porte-parole de la Chambre de commerce acadienne et francophone de l’ÎPÉ, qui a annoncé leur intronisation le 1er décembre.

PHOTO 2 : Les deux intronisés défunts : Franky Arsenault et Édouard T. Arsenault.

 

Pour de plus amples renseignements :
Raymond J. Arsenault
Coordonnateur du Gala des entrepreneurs 2024
Chambre de commerce acadienne et francophone de l’ÎPÉ
1-902-960-1285
raymond@rdeeipe.org