Des investissements fédéraux et provinciaux aident à faire croître et à renforcer l’écosystème entrepreneurial de l’Î.-P.-É.


Des investissements fédéraux et provinciaux aident à faire croître et à renforcer l’écosystème entrepreneurial de l’Î.-P.-É.

Via les programmes de RDÉE Île-du-Prince-Édouard

ABRAM-VILLAGE – le 17 mai 2024 – Les communautés francophones et acadiennes jouent un rôle crucial dans la croissance de l’économie du Canada atlantique en alimentant un système entrepreneurial dynamique. Alors que davantage de jeunes sont attirés par les défis et récompenses qu’offre le secteur des petites entreprises, le gouvernement du Canada reconnaît que les ressources, les outils et les investissements stratégiques appropriés doivent être mis en place pour assurer une prospérité durable à long terme.

Aujourd’hui à Abram-Village, Bobby Morrissey, député fédéral d’Egmont, a annoncé un investissement total de plus de 730 000 $ destiné au RDÉE Île-du-Prince-Édouard pour divers projets. L’annonce a été faite au nom de l’honorable Gudie Hutchings, ministre du Développement économique rural et ministre responsable de l’Agence de promotion économique du Canada atlantique.

Le financement soutiendra les activités de développement économique et la formation des jeunes entrepreneurs ainsi que des entreprises acadiennes et francophones de l’Île-du-Prince- Édouard, notamment grâce à diverses initiatives clés de l’organisation, comme des programmes de mentorat, des mesures d’aide aux entreprises en démarrage, des services de traduction Web, des capacités accrues et des missions commerciales pour les petites entreprises.

La Province de l’Î.-P.-É. investit près de 310 000 $ afin d’appuyer davantage les activités de RDÉE Î.-P.-É.

L’annonce d’aujourd’hui démontre l’engagement du gouvernement du Canada à renforcer le secteur des petites entreprises au Canada atlantique en aidant les communautés acadiennes et francophones à bâtir une économie inclusive et diversifiée.

« Les petites entreprises sont au cœur de nos communautés rurales, c’est pourquoi votre gouvernement fédéral élève la prochaine génération d’entrepreneurs à l’Île-du-Prince-Édouard. Nous veillons à ce qu’ils aient une chance équitable de réussir », a indiqué Mme Hutchings dans son message du dévoilement.

« La communauté d’affaires francophone de l’Île-du-Prince-Édouard continue à briller. Ces entreprises sont une source de fierté pour tous les Insulaires. Grâce à RDÉE Î.-P.-É., nous constatons des occasions de plus en plus nombreuses et diversifiées pour les nombreux jeunes Insulaires talentueux qui cherchent des moyens de redonner à leur collectivité », a indiqué M. Morrissey.

« Les investissements financiers que nous effectuons dans les jeunes entrepreneurs insulaires ont un impact direct en favorisant un environnement où les idées se traduisent en produits et services tangibles. Je suis particulièrement fier de m’associer à des organismes comme le RDÉE pour offrir des opportunités de développement économique aux entrepreneurs francophones de l’Île, élargir leur portée sur le marché et célébrer leur parcours entrepreneurial comme moyen de création de richesse », a souligné l’honorable Gilles Arsenault, ministre du Développement économique, de l’Innovation et du Commerce de l’Î.-P.-É. dans ses remarques.

Pour sa part, Stéphane Blanchard, directeur général de RDÉE Î.-P.-É., a commenté que « Ces deux niveaux de gouvernement sont toujours prêts à nous écouter lorsque nous discutons d’un projet qui contribuera au développement économique ou à l’employabilité de nos communautés acadiennes, francophones et insulaires. Nous vous remercions de la grande confiance que vous continuez à accorder à notre équipe pour livrer la marchandise année après année. »

EN BREF

  • RDÉE Île-du-Prince-Édouard Inc. est le conseil de développement économique provincial francophone qui fournit un soutien en matière de leadership et de coordination en vue d’assurer la prospérité de la communauté acadienne et francophone insulaire.
  • Le gouvernement du Canada verse une aide non remboursable totale de 731 724 $ par l’intermédiaire du Programme de développement des entreprises (PDE) et du programme Croissance économique régionale par l’innovation (CERI) de l’APECA à RDÉE Î.-P.-É. pour les projets suivants :
    – 277 164 $ afin d’appuyer la réalisation du programme de stages étudiants PERCÉ pour la période 2024-2026, qui jumelle des étudiants de niveau postsecondaire avec des employeurs insulaires;
    – 180 450 $ en 2023 et 217 400 $ en 2024 pour soutenir les missions de vente du printemps et de l’automne au Québec afin de jumeler les acheteurs et les vendeurs francophones de l’Île-du-Prince-Édouard et du Québec, bénéficiant chaque année à 20 petites entreprises francophones;
    – 56 710 $ afin d’appuyer le Concours Ignition francophone de RDÉE Î.-P.-É. jusqu’en 2023-2024;
  • La Province de l’Î.-P.-É. verse 283,036 $ afin d’appuyer le programme PERCÉ par l’intermédiaire du ministère de la Main-d’œuvre, de l’Enseignement supérieur et de la Population, ainsi qu’une subvention de 25 000 $ par l’intermédiaire d’Innovation Î.-P.-É. pour soutenir Ignition.

LES PROGRAMMES APPUYÉS

M. Blanchard a brièvement expliqué les initiatives appuyées. Nous citons directement son texte :

Le programme PERCÉ est un des châteaux-forts de notre programmation. Nous voilà à débuter la 21e année de ce programme de stages de travail pour nos étudiants postsecondaires. Son objectif est simple : d’encourager nos jeunes qui étudient souvent hors province à revenir à l’Île en permanence pour y faire vie et carrière et donc à contribuer à notre économie de tous les points de vue. Trente-cinq étudiants obtiendront cet été un bel avant-goût de leur future carrière alors qu’ils passent de 10 à 12 semaines à travailler avec rémunération dans un emploi dans leur domaine d’études. En même temps, nous offrirons un petit incitatif financier aux employeurs pour accueillir et mentorer ces jeunes pour leur faire connaître le domaine et leur faire rencontrer des personnes clés de leur industrie. En plus, nous offrirons aux jeunes quelques journées de formation sur le développement personnel et professionnel et la recherche d’emploi. Le financement reçu des deux niveaux couvre la coordination du programme, les incitatifs salariaux, la formation, la promotion et l’administration.

La deuxième initiative est nos missions de ventes à Montréal et Québec, chaque printemps et automne. Pendant qu’on se parle, notre délégation du printemps, incluant notre agent de développement Robert Maddix, est sur la route à s’en revenir de Montréal. À première vue, cette 15e mission parait avoir porté de très bons fruits, comme toujours. Pour vous expliquer : Nous recrutons une dizaine d’entreprises francophones ou bilingues de l’Île qui ont des produits prêts à « exporter » au Québec. Nous leurs offrons des formations avancées et ciblées pour les aider avec leur argumentaire de vente. Ensuite, la firme Clientis du Québec leur fixe chacun une douzaine de rencontres en personne ou virtuelles avec des acheteurs potentiels de Montréal et environs. Règle générale, à moyen terme, chacune des missions se traduit en environ 1 million $ en ventes pour nos producteurs et marchands de l’Île. Plusieurs de nos anciens participants ont dû embaucher de nouveaux employés ou même agrandir leurs espaces de production. Nos bailleurs de fonds couvrent les formations, le jumelage avec les acheteurs, ainsi qu’une portion des frais de voyage.

La troisième initiative dévoilée ce matin est notre Concours Ignition francophone, qui a débuté 10 ans passés sous le nom du Concours des dragons. Nous avions basé notre concours entrepreneurial original sur les émissions de télévision «Dans l’œil du Dragon», « Dragons’ Den » et « Shark Tank ». Les premières années, les récompenses offertes aux gagnants étaient plutôt marginales. Mais là, Innovation ÎPÉ a accepté de nous passer un des prix de 25 000 $ de son « Ignition Start-Up Fund » pour que nous puissions l’offrir comme investissement dans le projet entrepreneurial du champion. Pour sa part, l’APECA couvre une pleine fin de semaine de formation pour les concurrents, un processus de présélection pour identifier trois finalistes et la tenue d’une soirée finale, devant le public, pour que des juges puissent choisir le projet ayant le plus de chances de succès. L’édition de ce printemps a attiré une belle foule.

La dernière initiative est notre tout-nouveau Programme de traduction web, que nous lançons officiellement ce matin. Il s’agit d’un fonds provenant de l’APECA et géré par le RDÉE pour offrir un appui aux entreprises et organismes voulant faire traduire leur matériel web, surtout de l’anglais vers le français. Le programme peut couvrir 75% des dépenses de traduction, jusqu’un maximum de 2 000 $. Nous avons assemblé un petit réseau de traductrices professionnelles qui effectue le travail de traduction. Ceux voulant bénéficier du programme n’ont qu’à remplir un petit formulaire sur notre site web à www.rdeeipe.net/translation. Nous obtenons un estimé d’une des traductrices ; le client n’a qu’à signer un petit contrat et à payer sa portion et le travail se poursuit. Nous tentons cette petite initiative à titre pilote d’ici septembre pour déterminer s’il y a une réelle demande pour un tel service professionnel.

-30-

 

PHOTO 1 : Au dévoilement du financement le 17 mai, on aperçoit de la gauche Bobby Morrissey, Membre du Parlement d’Egmont représentant l’APECA; Stéphane Blanchard, directeur général de RDÉE ÎPÉ ; et Gilles Arsenault, ministre du Développement économique, de l’Innovation et du Commerce.

PHOTOS 2, 3 et 4 : Pendant leurs présentations : Bobby Morrissey, Membre du Parlement d’Egmont représentant l’APECA; Gilles Arsenault, ministre du Développement économique, de l’Innovation et du Commerce ; et Stéphane Blanchard, directeur général de RDÉE ÎPÉ.

PHOTO 5 : Les deux représentants gouvernementaux avec les représentants du RDÉE ÎPÉ présents au lancement, de la gauche, Julie Gallant, Josée Arsenault, Raymond J. Arsenault, le ministre provincial Gilles Arsenault, Stéphane Blanchard, le Membre du Parlement Bobby Morrissey, Alecia Arsenault, Amy Richard et Edmond Gallant (trésorier).