Ceux qui participaient aux cérémonies de la signature étaient : (assis, de la gauche) M. Derek Gee, directeur général régional de Développement des ressources humaines Canada pour l’Île et co-président gouvernemental du Comité de gestion du Comité de développement des ressources francophones, et M. Gilbert Ladéroute, co-président communautaire de ce même comité ainsi que directeur général de la Société éducative de l’Île-du-Prince-Édouard. Debout de la gauche sont Maria Bernard, présidente de la Société Saint-Thomas d’Aquin, Leo Walsh, sous-ministre du ministère provincial des Affaires intergouvernementales, Rory Beck, vice-président de l’Agence de promotion économique du Canada atlantique; et Gilles Desrosiers, président du Conseil consultatif de RDÉE Île-du-Prince-Édouard.
CHARLOTTETOWN — Le gouvernement fédéral, le gouvernement provincial et la communauté acadienne et francophone de l’Île-du-Prince-Édouard ont signé aujourd’hui un protocole d’entente d’une importance historique à l’hôtel Rodd Charlottetown, à Charlottetown. Le gouvernement fédéral était représenté par Développement des ressources humaines Canada (DRHC) et l’Agence de promotion économique du Canada atlantique (APECA), tandis que le gouvernement de l’Île-du-Prince-Édouard l’était par le ministère des Affaires intergouvernementales. RDÉE Île-du-Prince-Édouard et la Société Saint-Thomas d’Aquin ont signé le protocole au nom de la communauté acadienne et francophone.
Ce nouveau protocole, qui fait suite à celui signé il y a quatre ans, favorise le développement socio-économique de la communauté acadienne et francophone de l’Île grâce à la prestation de programmes et de services en français.
Un comité de gestion pour le développement des ressources francophones sera créé dans le cadre de ce protocole et il sera coprésidé par M. Derek Gee, directeur général régional de Développement des ressources humaines Canada pour l’Île-du-Prince-Édouard, et par M. Gilbert Ladéroute, directeur général de la Société éducative de l’Île-du-Prince-Édouard.
« Le Comité de gestion pour le développement des ressources francophones sera chargé de communiquer l’information sur des projets de développement stratégique au sein de la communauté acadienne et francophone. Il cherchera aussi à savoir si les programmes et les services actuels offrent une certaine marge de manoeuvre et il collaborera avec la communauté en vue d’appuyer le plan stratégique qu’elle aura établi, indique M. Gee. Nous travaillerons avec l’APECA, les Affaires intergouvernementales et la communauté à accroître la vitalité de la communauté de langue minoritaire de l’Île. »
Un autre comité, le Groupe de travail portant sur le développement des ressources francophones, travaillera en étroite collaboration avec les représentants de la communauté en vue d’échanger de nouvelles idées et des renseignements utiles; il déterminera aussi quels programmes offrent actuellement des sources de financement pour la réalisation de projets communautaires et il fera des recommandations à cet égard.
« La signature de ce protocole marque un point tournant pour la communauté acadienne et francophone de l’Î.-P.-É. En effet, ce protocole permettra de communiquer directement avec les cadres supérieurs du gouvernement et, du coup, de mieux nous faire entendre par ceux qui prennent les décisions, affirme M. Ladéroute. De plus, nous apprendrons à mieux connaître les divers programmes gouvernementaux et nous pourrons mieux assurer que nos projets répondent aux critères requis pour chacun. »
Ce protocole ouvrira la voie à de futures orientations et à de futurs projets, appuiera le développement de la communauté minoritaire de langue officielle de l’Île, renforcera les rôles et les responsabilités en place, resserrera les liens de travail et accroîtra la participation de la communauté à son développement. Tous et toutes se réjouissent à l’idée de mettre ce nouveau protocole de l’avant.
RDÉE Î.-P.-É., volet provincial du Réseau de développement économique et d’employabilité du Canada (RDÉE Canada), est à l’origine de ce protocole renouvelé qui vise à stimuler le développement socio-économique de l’Île. Son Conseil consultatif se compose de 10 organismes provinciaux et régionaux dotés d’un mandat lié au développement socio-économique, et de six chefs d’entreprise provenant des six communautés acadiennes et francophones de la province. RDÉE Î.-P.-É. se trouve donc en excellente position pour représenter le secteur et travailler en son nom.
RDÉE Canada a aussi conclu un protocole du genre avec dix ministères et organismes fédéraux. S’inspirant du travail de l’organisme national, l’Île-du-Prince-Édouard est la première province à signer une entente avec les deux ordres de gouvernement sur les ressources humaines et le développement de l’économie du savoir, il y a quatre ans.
RDÉE Î.-P.-É. a beaucoup évolué depuis et, comme il compte maintenant plusieurs nouveaux partenaires dans ses rangs, le temps était venu de leur donner un caractère officiel. Ce protocole d’entente renouvelé permettra d’intensifier les réalisations issues du premier et il portera principalement sur les quatre secteurs d’activité de RDÉE Î.-P.-É., soit le développement rural, l’économie du savoir, le tourisme et l’intégration de la jeunesse dans le développement économique.
La Société Saint-Thomas-d’Aquin (SSTA) est le porte-parole officiel de la communauté acadienne et francophone de l’Île. Elle s’occupe depuis toujours d’un certain nombre de dossiers, dont l’éducation, le développement culturel et le développement économique, pour ne nommer que ceux-là. Selon la Société, le partenariat créé par suite de ce protocole offre une excellente tribune d’échange autant pour la communauté que pour les gouvernements.