Lors de sa tournée promotionnelle en compagnie de la Chambre de commerce acadienne et francophone de l’Île-du-Prince-Édouard, l’équipe de RDÉE Île-du-Prince-Édouard a eu l’occasion de rencontrer 73 personnes dans cinq régions de la province.
Lors de ces repas-causerie (dans les régions Évangéline, Prince-Ouest, Summerside, Charlottetown et Rustico), le coordonnateur, l’agent de communication et les quatre agents sectoriaux ont pu expliquer aux gens le mandat de RDÉE Î.-P.-É., leur parler des projets dans lesquels il s’implique et les inviter à venir discuter de projets socio-économiques dans lesquels il pourrait s’impliquer.
« Nous considérons que cette tournée fut un énorme succès dans toutes les régions car, suite à notre présentation, les gens nous ont laissé savoir qu’ils connaissaient maintenant mieux le RDÉE et comment il pourrait s’impliquer dans leurs projets de développement socio-économique communautaire, » signale le coordonnateur du RDÉE, Francis Thériault. « De plus, nous avons réussi à rejoindre non seulement des personnes que nous connaissions déjà mais également bon nombre de nouveaux gens à qui nous livrions le message pour la première fois. Les résultats de cette tournée ont sans doute dépassé nos attentes. »
Retour sur les rencontres…
Pour le bénéfice de ceux qui n’ont pas eu l’occasion de participer aux repas-causeries régionaux, M. Thériault révise brièvement les propos présentés lors des rencontres.
Il signale qu’afin de venir en aide aux communautés minoritaires de langues officielles au niveau du développement socio-économique, le gouvernement fédéral a formé deux comités nationaux en 1997 et 1998, le premier pour les communautés francophones à l’extérieur du Québec et le deuxième pour les communautés anglophones du Québec.
La comité francophone est connu sous le nom de Comité national de développement des ressources humaines francophones du Canada (CNDRHFC). Il consiste en deux volets : le côté gouvernemental (qui comprend des représentants de 10 ministères fédéraux) et le côté communautaire que l’on nomme RDÉE Canada (qui comprend des représentants des provinces et territoires hors Québec). Le gouvernement fédéral a alors créé le Fonds d’appui en 1998, permettant alors la création et le maintien d’un réseau de développement économique et d’employabilité dans toutes les provinces l’année suivante. À l’Île, on le nomme RDÉE Île-du-Prince-Édouard.
La Société de développement de la Baie acadienne agit à titre d’organisme délégué de RDÉE Île-du-Prince-Édouard. Son mandat régional n’empêche aucunement RDÉE Î.-P.-É. de s’occuper de ses responsabilités provinciales.
Un conseil consultatif provincial a été nommé pour orienter les directions et valider les actions de RDÉE Î.-P.-É. Il comprend 16 membres, dont six représentants régionaux et 10 représentants d’organismes provinciaux, régionaux et observateurs qui s’intéressent directement au développement socio-économique.
RDÉE Î.-P.-É. travaille dans quatre secteurs. À l’Île, Giselle Bernard s’occupe du secteur développement rural, Marcel Caissie est responsable du secteur économie du savoir, Janine Arsenault maintient le secteur intégration des jeunes dans le développement économique et Renée Coughlin a récemment entrepris le secteur tourisme. De plus, Raymond J. Arsenault s’occupe des communications pour l’équipe.
Avant de s’impliquer dans des projets, les RDÉE doivent s’assurer que ces projets répondent à certains critères, explique le coordonnateur. D’abord, ils doivent soit développer les ressources humaines pour qu’elles deviennent plus employables, créer des emplois directs ou indirects ou perfectionner et renforcir la communauté. Ensuite, les projets doivent s’intégrer dans un des quatre secteurs, avoir des répercussions socio-économiques visibles et tangibles et finalement viser des objectifs quantifiables et des résultats mesurables.
Il signale cependant que le RDÉE ne peut pas travailler sur des projets qui bénéficieront un seul individu. Les projets doivent être menés par des groupes de la communauté qui cherchent un appui; le RDÉE n’est pas permis d’initier ou mener des projets. Il est plutôt un mécanisme d’appui.
Lorsqu’un groupe approche le RDÉE pour son appui, on fait d’abord une analyse de la situation, on identifie les besoins internes et externes et on détermine qui sont les partenaires potentiels. L’équipe de RDÉE Î.-P.-É. peut supporter un projet jusqu’à ce que le regroupement puisse prendre la relève et assurer la continuité.
Cet été, RDÉE Î.-P.-É. a été cosignataire d’une entente communautaire-provinciale-fédérale permettant un rapprochement important entre les partis qui devrait faciliter l’obtention de projets et de fonds. Cela se produit par l’entremise du Comité de développement des ressources francophones, soit le Groupe de travail (formé d’agents de projets gouvernementaux et communautaires) et le Comité de gestion (formé des hauts fonctionnaires et des dirigeants de RDÉE Î.-P.-É., la Société Saint-Thomas-d’Aquin et la Société éducative de l’Î.-P.-É.).