WELLINGTON – Une quinzaine d’agents de développement rural du Réseau de développement économique et d’employabilité du Canada viendront à l’Île-du-Prince-Édouard les 14, 15 et 16 octobre pour participer à leur rencontre sectorielle biannuelle.
C’est en effet la première fois que RDÉE Île-du-Prince-Édouard accueille une rencontre des agents de développement rural. Il y a deux ans, il accueillait une rencontre biannuelle de agents en économie du savoir.
« Lors de cette rencontre sectorielle, nous discuterons de plusieurs dossiers communs – des sujets comme les Plans Vision, par exemple – et nous travaillerons sur un plan d’action pour notre secteur, » signale Giselle Bernard, agente en développement rural de RDÉE Île-du-Prince-Édouard, qui agira comme hôtesse. « Nous aurons cependant aussi l’occasion de faire voir aux agents ce qui se passe ici à l’Île au niveau du développement rural. Nous sommes alors très contents de pouvoir accueillir cette rencontre. »
Les agents, provenant d’un bout à l’autre du pays, arriveront à l’Île le jeudi au cours de la journée et seront logés à l’Hôtel Village sur l’océan. On organise une petite rencontre informelle pour le accueillir en soirée.
Le vendredi, les délégués se rendront au Centre Belle-Alliance à Summerside pour assister à leurs réunions formelles. En matinée, Aubrey Cormier, directeur de l’intelligence organisationnelle de RDÉE Canada, leur livrera une mise à jour sur la stratégie de financement des RDÉE.
Lizanne Thorne, directrice générale de la Société Saint-Thomas-d’Aquin, et Francis Thériault, coordonnateur de RDÉE Île-du-Prince-Édouard, feront ensuite une présentation sur le Plan Vision de l’Île-du-Prince-Édouard.
Ils prendront leur dîner avec les membres du Comité de gestion du Comité de développement des ressources francophones, formé de hauts fonctionnaires fédéraux et provinciaux et de représentants d’organismes communautaires de l’Île.
En après-midi, ils discuteront de la mise en oeuvre de planifications locales. Ils entendront également une présentation sur les retombées des plans Vision au Manitoba par Louis Tétrault, agent en développement rural de cette province.
Ils développeront ensuite un plan d’action pour leur secteur. Pour terminer l’après-midi, ils recevront une formation sur la gestion proactive, offerte par Yvon Samson, coordonnateur de RDÉE Nouvelle-Écosse. Les agents s’en reviendront dans la région Évangéline pour le souper et du divertissement.
Le samedi, ils découvriront un peu l’Île. En matinée, Maurice Arsenault, directeur général de l’Hôtel Village sur l’océan, leur parlera des développements majeurs qui se produisent à ce complexe touristique. Ensuite, Henri Gallant, propriétaire de HMS Office Supplies, leur parlera de ses stratégies pour faire face à la compétition des magasins à grande surface et de ses démarches pour assurer la succession de son entreprise à ses fils. D’ailleurs, M. Gallant fut gagné du prix des Lauriers de la PME, secteur développement rural, pour l’Île en 2003.
Les agents se rendront ensuite aux Maisons de bouteilles où ils visiteront l’attrait touristique et s’entretiendront avec la propriétaire, Réjeanne Arsenault, qui est également présidente de l’Association touristique Évangéline.
En chemin pour le dîner au Centre Expo-Festival à Abram-Village, ils feront un tour au Centre Goéland et à la Phare du Cap-Egmont, deux sites qui pourraient bientôt voir des développements importants.
Lors du dîner, ils recevront deux présentations. La première, par Colette Arsenault, directrice générale de l’Association des femmes acadiennes et francophones de l’Î.-P.-É., touchera sur les études entreprises pour adresser la situation socio-économique des femmes, tandis que la deuxième par Angèle Arsenault, présidente du Conseil de développement coopératif, traitera de l’évolution du conseil et ses objectifs.
De là, ils se rendront à Rustico pour rencontrer Michelle Blanchard, directrice du Comité acadien de Rustico, qui leur présentera la vision du développement économique de cette communauté.
Les agents s’en retourneront alors à l’hôtel pour le souper et pour une évaluation de la rencontre.
« Notre plus gros défi dans l’organisation de cette rencontre a été d’essayer de donner à ces gens un aperçu général de notre province dans une seule journée, » signale Mme Bernard. « Il nous faudrait cependant plusieurs jours pour pouvoir leur peindre un portrait complet de toutes nos régions car il y aurait tellement de beaux développements à leur faire découvrir. »