La force d’un réseau…
Par : Étienne Alary
Editeur : Association de la presse francophone
Le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE) ce n’est pas uniquement l’affaire d’un organisme, en l’occurrence le RDÉE Canada. Bien que cet organisme national soit la pierre angulaire dans son rôle de concertation, il n’en demeure pas moins que RDÉE Canada n’est qu’un des maillons de la chaîne.
Sa mission est claire : il favorise le développement économique et la création d’emplois dans les communautés minoritaires francophones et acadiennes du Canada en collaboration avec ses partenaires provinciaux et territoriaux.
Ces 12 partenaires provinciaux et territoriaux (partout au Canada à l’exception du Québec) jouent un rôle tout aussi important puisqu’ils sont sur le terrain à travailler au développement du million de francophones vivant en situation linguistique minoritaire au Canada par le biais de recherche de financement, d’établissement d’alliances, d’études de marché et bien plus afin d’aider ces communautés à créer des emplois et à mettre sur pied des entreprises.
Chacun de ces partenaires offre aux entreprises et aux organismes locaux une variété de services visant à créer un climat propice à l’épanouissement socio-économique des francophones et Acadiens.
La contribution des RDÉE dans chacun des secteurs (développement rural, économie du savoir, intégration des jeunes et tourisme) est indéniable, même si sa structure est différente d’une province et d’un territoire à l’autre.
Dans la majorité des cas, le RDÉE provincial ou territorial est partie intégrante d’un organisme à saveur économique. C’est le cas pour l’Île du Prince-Édouard (Société de développement de la Baie acadienne), le Nouveau-Brunswick (Conseil économique du Nouveau-Brunswick), la Nouvelle-Écosse (Conseil de développement économique de la Nouvelle-Écosse), le Manitoba (Conseil de développement économique des municipalités bilingues du Manitoba), la Saskatchewan (Conseil de la coopération de la Saskatchewan), les Territoires du Nord-Ouest (Conseil de développement économique des TNO), l’Alberta (Chambre économique de l’Alberta), et la Colombie-Britannique (Société de développement économique de la Colombie-Britannique).
À trois endroits, c’est l’organisme porte-parole de la communauté francophone qui s’occupe de ce secteur : Yukon (l’Association des francophones du Yukon), Terre-Neuve-et-Labrador (Fédération des francophones de Terre-Neuve-et-du-Labrador) et le Nunavut (Association des francophones du Nunavut).
Pour ce qui est de l’Ontario, l’organisme est incorporé depuis 1999 comme organisme sans but lucratif. Malgré cette différence en terme de structure organisationnelle, RDÉE Ontario, comme tous les autres organismes provinciaux et territoriaux d’ailleurs, est membre du RDÉE Canada.
Dans ce grand réseau pancanadien, il faut compter au-delà de 130 personnes, qui oeuvrent quotidiennement à permettre une plus grande diversification de l’activité économique en situation minoritaire.
Selon la présidence du RDÉE Canada, Claire Bélanger-Parker, cette synergie que l’on retrouve dans les provinces et territoires se fait sentir ici comme ailleurs. « Ce que RDÉE Canada et son réseau font en développement économique est essentiel à l’épanouissement des communautés francophones et acadiennes. Il faut se rappeler qu’un investissement en francophonie, c’est un investissement dans notre pays », soutient Mme Bélanger-Parker avant d’ajouter que « non seulement le réseau a un impact important dans les communautés, mais également dans l’image du Canada à travers le monde ».
Cette chronique a été développée grâce au partenariat entre RDÉE Canada et l’Association de la presse francophone.