Chronique 1 – RDÉE Canada : Développement économique en action


Chronique 1 – RDÉE Canada : Développement économique en action

Ce qui le caractérise

Par : Étienne Alary
Editeur : Association de la presse francophone

RDÉE : de nos jours, ces quatre lettres signifiant Réseau de DéveloppementÉconomique et d’Employabilité ne sont plus étrangères en milieu francophone minoritaire. Même si cela ne fait que quelques années que l’acronyme RDÉE est intrinsèquement relié au quotidien des minorités de langues officielles à l’extérieur du Québec, son sens, lui, est bien ancré depuis une douzaine d’années.

Déjà en 1993, l’idée de créer un comité national susceptible d’analyser la problématique de la formation professionnelle au sein des communautés francophones et acadiennes germait lors d’un sommet économique national. Trois ans plus tard, un premier protocole d’entente est signé entre la Fédération des communautés francophones et acadiennes et le ministère du Développement des ressources humaines du Canada. C’est justement cette entente qui a permis la création de l’organisme que l’on connaît aujourd’hui sous le nom de RDÉE Canada.

En 1998, le corps de ce qu’allait devenir le RDÉE continue à prendre forme. Le premier président du réseau, Raymond Poirier, et le directeur général, Roger Lavoie, ainsi que divers partenaires s’entendent pour que l’organisme se spécialise à offrir des services d’appuis financiers, des stratégies de communication et de partenariats, de la concertation, de la gestion des connaissances ainsi que de l’apprentissage organisationnel à l’ensemble de son réseau qui comprend 12 organisations en développement économique communautaire.

Quatre secteurs d’interventions prioritaires, où ces services seront dispensés, sont ciblés : le tourisme, le développement rural, l’économie du savoir et l’intégration des jeunes dans le développement économique.

Développement rural
Le Développement rural, au sein du RDÉE, est un secteur en pleine effervescence. Au cours des deux dernières années, des planifications locales (appelées plans Vision), adoptées dans une soixantaine de communautés francophones et acadiennes, sont à l’étape de mise en oeuvre.

De plus, un plan d’action national a été conceptualisé; plan qui permet le renforcement des capacités (auprès des leaders, des jeunes, des agents et des communautés en général), qui favorise la mise en valeur du milieu rural (la valorisation et la diversifica¬tion), et qui avantage le réseautage et les partenariats.

Tourisme
Du côté touristique, là aussi, le RDÉE est bien nanti alors qu’il compte sur un plan d’action national défini et mis en oeuvre depuis 2003. Ce secteur tend à favoriser les composantes d’acquisition des compétences, de partenariats (notamment dans le cadre d’activités de promotion) – et de recherche. Le développement de produits, dans la perspective du développement économique communautaire, est également une composante qui prend de plus en plus d’importance.

Économie du savoir
Dans ce secteur reposant sur la gestion des connaissances et l’utilisation privilégiée des technologies de l’information et des communications, trois axes prioritaires entrent en ligne de compte : la sensibilisation et l’intégration des affaires électroniques dans les PME francophones et acadiennes, le développement du plein potentiel d’utilisation du service de la large bande et le déploiement des communautés d’apprentissage et de pratique à l’intérieur du réseau.

Intégration des jeunes
Sans contredit le secteur dans lequel une attention particulière est portée depuis 2004 avec l’adoption d’un plan d’action. Ce secteur tend à rejoindre deux clientèles : les jeunes de 18 ans et moins et ceux âgés de 18 à 30 ans. Les actions auprès de ces deux clientèles d’inscrivent en entrepreneuriat et en employabilité.

RDÉE Canada, c’est quatre secteurs prioritaires, mais c’est aussi quatre axes de planification et d’intervention en développement et création d’entreprises et d’industries, en services d’appui aux entreprises, en adaptation de la main-d’oeuvre et en renforcement des capacités communautaires.

Cette chronique a été développée grâce au partenariat entre RDÉE Canada et l’Association de la presse francophone.

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